mardi 8 novembre 2011

Hier je suis retournée en cours pour la première fois depuis un mois après mon opération. C'était marrant, les profs me souhaitaient un bon retour, cinq heures d'anglais en une journée pour une reprise, c'est pas mal non plus, et puis mes amis m'avaient vraiment manqués quand même. J'ai beau avoir la machoire bloquée pour encore quelques temps, je peux quand même rire et parler...même si ça fatigue. Sinon, je vous fais un petit top 10 des questions récurrentes...

-Ca fait mal ?  OUI.
-Tu fais comment pour manger ? Bah, liquide, yop, compote, soupe, purée liquide.
-Tu fais comment pour bailler ? T'as déja essayé de bailler sans que ça se voie ? Bah je fais pareil. Sauf que j'ai pas à me forcer.
-Tu fais comment pour éternuer ? Je fais ... difficilement.
-Ca t'énerve pas, de pas pouvoir manger ce que tu veux ? Nooon, bien sur que nooon...Bah si. J'ai envie d'un énorme plat de ravioli.
-T'as du perdre du poid non ? Oui, j'en suis à 8 kilos ... et c'est pas fini.
-C'était comment, l'opération ? J'en sais rien, je sais juste que le réveil a été catastrophique et que j'ai fini en soins intensifs, mais l'opération s'est apparament bien passée.
-T'as eu peur ? Le moment juste avant de rentrer dans le bloc, quand on est devant les portes et qu'on croise tous les infirmiers, le chirurgien, l'anesthésiste qui vont s'occuper de vous, ça retourne l'estomac. Sinon, l'endormissement je l'ai pas vu venir.
-T'as encore mal ? Oui. Et c'est chiant.
-Pourquoi tu l'as fais ? Bah parce que mon dentiste me l'a prescrit... Je l'ai pas fais pour le fun hein. Je ne suis pas maso à ce point.

Sinon, le plus chiant c'est de rattraper tous les cours que j'ai manqué, de faire une dissertation en allemand en se tordant de douleur, d'écrire un DM de Français de 5 pages, demander à une amie si c'est ce qu'il fallait faire, qu'elle me dise non et que je soit obligée de tout recommencer.

dimanche 30 octobre 2011

La Première L: des horaires/horreurs.




Combien de fois j'ai entendu cette remarque: "Ouais les L sont des feignasses, ils ont quasiment pas d'heures de cours !" ?
Pourtant, quand j'ai reçu mon emploi du temps, j'ai hésité entre le rire sarcastique et les larmes de désespoir: oui, trente-cinq heures de cours, ça fait mal pour moi, mais ça rabaisse le caquet des autres. Enfin, ce n'est pas vraiment les trente cinq heures de cours qui m'embêtent, mais la manière dont elles sont réparties. En effet, neuf heures de cours le mardi, neuf le jeudi, et ... deux le vendredi. Heureusement, j'ai réussi à déplacer les heures du vendredi de manière à ce qu'elles forment un bloc, parce qu'avant, je faisait 14h-15 et 17h-18h. Autrement dit, j'ai haï l'administration.
Comment, autant d'heures ? Bah oui. Nouvelle réformes, plein d'options, choix tentants. Et puis j'ai aussi fais la folie de m'inscrire, en 2nde, en classe Abibac (Bac international allemand-français, six heures d'allemand par semaine et 4h d'histoire géo en allemand), ce qui me rajoute à moi et mes compatriotes, trois heures. Ensuite, italien LV3 , trois heures, et anglais renforçé, trois heures. J'avais fais la folie de cocher option maths aussi, mais (merci!) ils ne l'ont pas ouvert pour cause de manque de volontaires. Sinon, cela m'aurait fait 38 heures, et je me serais pendue.
Enfin, tout ça pour dire que, non, les L ne sont pas des feignasses, et pour répondre à ma chère prof de SVT, non, tous les L n'y vont pas par défaut. Mais cet épisode sera le sujet d'un prochain article coup-de-gueule.

samedi 29 octobre 2011


Je n'ai jamais cru que c'était possible, non. Mais c'est juste qu'il était là, avec son sourire, son joli sourire qui m'était parfois adressé. Il était là à me scruter de ses yeux noirs et profonds, moi je m'y noyais, dans ses yeux. Je m'y noyais parce qu'ils étaient tellement beaux, qu'on ne pouvait pas s'en détacher. Il était la devant moi, et maintenant il est absent, j'aime un fantôme, je cours après le vide, je vis dans le néant. Je ne sais plus, j'entends encore sa voix, mais elle est en moi. Pourtant j'ai beau regarder, non, il n'y est pas. Il est partit, je suis amoureuse d'un mort.
Je l'aimais pour sa beauté, certes, mais je l'aimais aussi parce qu'il était lui, parce qu'il était le regroupement de ce que j'admirais séparément chez d'autres personnes. Je l'aimais parce qu'il était l'incarnation d'un idéal intellectuel que je m'étais forgé. Son cynisme et son intelligence n'avaient d'égal que dans les livres.

dimanche 23 octobre 2011

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé.




L'internat, on pourrait croire que c'est dur. Mais quand on le vit, on se rend compte à quel point c'est génial. Je suis rentrée à l'internat en 2nde, sans vraiment de grandes appréhensions. On était quatre dans ma chambre au départ. Et j'y ai fais des rencontres merveilleuses. L'internat permet de se soutenir moralement entre amies, de déconner le soir quand on a pas de travail à faire, de s'aider dans nos devoirs. J'aimais parler avec les filles quand on prenait notre douche, arriver toutes en même temps le matin dans la salle de bain, et rigoler en voyant nos têtes. Se raconter les commérages le soir, dans le même box, assise dans notre lit, en mangeant et en buvant. Parler des gens, des profs, du Lycée. Aller manger le soir dans le self, et attendre la pause clope après le repas. L'hiver, c'était marrant quand tout était gelé, quand la neige recouvrait le béton de la cours de récréation. On faisait des batailles de boules de neige, on rigolait, on glissait sur le verglas, des fois on se faisait mal, mais on rigolait quand même. On espionnait les conseils de classe, on restait dans la cantine quand il faisait trop froid, à lire un livre ou réviser les contrôles du lendemain. Pleurer dans le lit d'une amie en lui racontant nos malheurs, faire une partie de babyfoot dans le foyer et perdre la balle en l'envoyant derrière les meubles, regarder la télé en se moquant des émissions débiles. Guetter celui que l'on aime en regardant par la fenêtre de la salle de bain, l'aperçevoir et alerter tout l'étage avec un grand cri de victoire. Tout ça c'est l'internat, tout ça c'est ce qui fait que mon année de 2nde a été magique, et que mon année de Première le sera aussi.

Non, je n'étais pas née pour ce bonheur suprême...




Je ne sais pas pourquoi j'ai créé un blog. J'ai envie de parler. J'aime écrire. Je suis en Première Littéraire, mais avec la réforme, ma classe c'est Tronc Commun 1. C'est tout de suite moins classe, certes. Mais j'ai une bonne classe, une vingtaine de L et une dizaine de ES.
Peut être que je vais parler du Lycée alors, puisque c'est ce qui occupe une grande partie de ma vie  (la plus grande ?). En effet, je dors au Lycée, je vis au Lycée, je mange au Lycée (Internat oblige!) et c'est bien, parce qu'en même temps je suis H24  avec mes amis. (OUI, on se supporte toujours :D). Sinon peut être que je pourrais parler un peu de musique, étant donné que c'est ma plus grande passion.
Enfin on verra bien, un blog c'est un blog, on fait ce qu'on veut, si ça plait, tant mieux, sinon, tant pis !
A part ça, côté caractère, je suis une grande Rêveuse (ce n'est pas moi qui le dit !) et assez Romantique. Le reste, vous verrez bien !
Junie.